Quand j’ai crée ce pâté de « poisson fumé », je n’imaginais pas qu’il me servirait pour tant de choses ! Après la salade Mimosa, j’ai décidé de le tester dans un plat chaud… et voici les résultat.
Ces pommes de terre farcies étaient tellement bonnes que je n’arrêtais pas de baver devant mon écran en éditant les photos. C’est sûr que j’en referai bientôt !
Ce plat est parfait pour un repas entre ami(e)s ou en famille. Facile à faire, riche en protéines, visuel, et surtout absolument délicieux !
Éplucher les pommes de terre (sauf si elles sont bio) et les couper en 2 dans le sens de longueur. Les déposer sur une plaque couverte de papier cuisson, le couvrir d’une autre feuille de papier cuisson pour que le haut ne brûle pas, et les envoyer au four préchauffé à 220° C.
Vérifier la cuisson des pommes de terre à l’aide d’une fourchette (normalement, la cuisson prend 40 – 45 minutes). Les sortir du four, les évider délicatement à l’aide d’une cuillère en laissant des bords d’1 cm environ. Écraser la chair des pommes de terre en purée à l’aide d’une fourchette ou un presse-purée. Tu peux ajouter un peu de margarine si c’est trop sec.
Mélanger cette purée avec le pâté et farcir les pommes de terre de ce mélange en laissant un petit monticule bombé. Remettre au four pour une dizaine de minutes. Servir chaud.
Astuce du rat Ravioli
Pour renforcer le goût marin, tu peux ajouter un peu d’aneth dans la farce.
Il est possible de remplacer les algues fraîches par celle en paillettes (voir mon astuce dans la recette du pâté) . Si tu n’aimes pas les algues, tu peux juste ne pas en mettre (mais c’est quand même un peu dommage).
Voici une salade qui vient tout droit de mon enfance ! Dans mon esprit, comme pour la plupart des gens nés en Union Soviétique, elle est indissociable du réveillon du jour de l’an. Sous sa robe jaune duveteuse, la salade mimosa trônait sur notre table en compagnie des autres zakuski * les uns plus tentants que les autres, mais nous n’avions pas droit d’y toucher avant les 12 coups de minuit…
* Hors d’œuvre et entrées froides
Pourquoi le jour de l’an plutôt que Noël ? Tout simplement parce qu’en Union Soviétique le 31 décembre est devenu LA célébration de l’année. Après la révolution de 1917, les fêtes religieuses n’étaient pas bien vues, et les traditions de Noël (le sapin, les cadeaux, et bien sûr le mirifique repas) se sont « transférées » sur le Nouvel An…
Mais revenons à la salade mimosa. Elle est née dans les années 70, à l’époque où il était difficile de trouver de la nourriture qui sortait un peu d’ordinaire. On faisait donc de son mieux pour créer quelque chose d’extraordinaire pour les fêtes avec des ingrédients simples. Cette salade en est un parfait exemple : la version classique contient du poisson en conserve, des œufs, de l’oignon, des carottes et de la mayonnaise disposés en couches. Certains ajoutaient des pommes de terre, d’autres du fromage râpé et du beurre, ainsi que des herbes fraîches (aneth, persil) : que des ingrédients faciles à trouver et bon marché. L’ordre des couches était encore moins gravé en marbre que les ingrédients: chaque famille y allait de son propre chef. A l’exception, bien sûr, de la couche supérieure en jaunes d’œufs émiettés qui a donné son nom à cette préparation car elle faisait penser aux fleurs de mimosa…
Pendant mon dernier séjour à Moscou, j’ai retrouvé la salade mimosa dans un resto, cette fois en version végane : un délice absolu. Ça m’a donné envie de la proposer sur le blog, mais j’ai sagement attendu le mois de décembre pour que ça tombe à pique pour les fêtes. Ma fille a adoré, donc je la referai probablement pour notre repas de Noël !
½ cuil. à café de sel Kala Namak (facultatif, pour donner un goût d’œuf à la préparation)
Aneth ou persil frais haché (facultatif)
Pour la mayo :
10 cl de crème de soja
4 cuil. à soupe d’huile d’olive
1 cuil. à soupe de moutarde bombée
Préparation
Monter la mayonnaise. Dans un bol, mélanger la crème végétale et l’huile au fouet. Placer la moutarde dans un petit saladier. Incorporer le mélange crème végétale / huile dans la moutarde culière par cuillère en fouettant énergiquement, toujours dans le même sens. Attendre que le mélange épaississe avant d’ajouter la culière suivante. Réserver au frais.
Éplucher les carottes et les pommes de terre et les faire cuire à l’eau. Les râper séparément (utiliser une râpe à gros trous). Ajouter 1 cuil. à soupe de mayo dans chaque bol et mélanger. Saler, poivrer, et réserver.
Éplucher l’oignon et le hacher le plus finement possible. Si tu n’aimes pas le goût d’oignon cru, tu peux le placer dans un bol, verser de l’eau bouillante dessus, puis l’égoutter dans 5-10 minutes.
Émietter le tofu à l’aide d’une fourchette. Ajouter la levure maltée, le curcuma, le sel Kala Namak et bien mélanger.
Assembler la salade. Étaler une couche de pommes de terre dans un moule à charnières de 18 – 20 cm de diamètre. La couvrir d’une fine couche de mayonnaise. Continuer avec une couche de carottes une autre couche de mayo, puis une couche de pâté de « poisson fumé ». Étaler les oignons hachés sur le pâté, les couvrir de la dernière couche de mayonnaise, et saupoudrer le haut des « jaunes d’œufs ». Tu peux ajouter une couche d’aneth ou de persil haché entre les oignons et les « jaunes d’œuf », mais ce n’est pas obligatoire.
Garder au frais. Pour servir, enlever les bords du moule à charnières.
Astuce du rat Ravioli
Tu peux utiliser un cercle à pâtisserie à la place du moule à charnières pour assembler la salade directement sur une assiette. On peut aussi faire l’assemblage dans un saladier en verre, mais le résultat sera moins visuel, et il sera plus difficile d’en faire de jolies parts.
Un délicieux pâté au goût de poisson fumé avec seulement 4 ingrédients prêt en 5 minutes, ça te dit ? Mais d’abord, il faut que je te raconte.
Quand j’étais petite, il y avait des boîtes de conserve qui contenaient de tout petits poissons marinés dans l’huile, avec un goût fumé très prononcé. Ca s’appelait chproty (« sprats » en français). C’était considéré un peu comme un produit de luxe en Union soviétique dans les années 80, et ces conserves n’apparaissaient sur la table que pendant un repas de fête. Généralement, on les servait tels quels, mais des fois on les écrasait en pâté pour faire des tartines.
Pendant mon séjour à Moscou cet été, je suis tombée sur un produit végane qui était censé imiter ce pâté. Et… quelle déception, ça n’avait presque pas de goût, rien à voir avec mes souvenirs. Je me suis dit que c’était bien dommage pour quelque chose aussi facile à reproduire, tandis que j’y ai goûté des tartelettes meringuées au citron parfaitement réussies et du parmesan végétal incroyable…
Bref, j’ai décidé de réparer ça, et créer un pâté de chproty qui a le même goût que dans mes souvenirs. Voici le résultat.
Recette
Ingrédients
200 g de tofu fumé
20 g d’algues fraîches en barquette (Dulse, Wakame…)
1 cuil. à soupe de jus de citron
3 cuil. à soupe d’huile d’olive
Poivre (facultatif)
Préparation
Couper le tofu en cubes. Dessaler les algues en les passant brièvement sous l’eau froide (ne pas laisser tremper, sinon elles perdent leur goût). Les hacher.
Réunir tous les ingrédients et mixer. Poivrer si on le souhaite.
Servir sur des tranches de pain avec de l’oignon rouge émincé, quelques rondelles de radis (ou concombre, tomate…) et des herbes fraîches (aneth, basilic, coriandre…).
Astuce du rat Ravioli
Je le répète à chaque fois, mais c’est important, surtout pour cette recette. Achète du bon tofu fumé au rayon frais d’un magasin bio, et non ce truc fade et tout desséché qui se vend au rayon épicerie des supermarchés.
Tu peux remplacer les algues fraîches par 3 cuil. à soupe d’algues séchées en paillettes, mais ça sera moins bon. Si les paillettes sont assez grosses, il faut les réhydrater dans de l’eau froide, puis les égoutter.
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